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Nom barbare (id: 1486)

Noms barbares: ⲓⲁⲱ

Translittération: ia

Syst. d’écriture: Copte

Palindrome: Non

Enoncé: ⲓⲁⲱ

Chaîne barbare complète (id: 1156)

Chaîne barbare: ⲓⲁⲱ

Citation (id: 1074)

Citation:

... ⲁⲥⲓⲧⲉ ⲛⲟⲩϭⲟⲙ ⲉϩⲟⲩⲛ ⲉⲣⲟⲥ ⲧⲁ ⲉⲛⲧⲁϫⲓⲧⲥ ⲛⲧⲟⲟⲧϥ ⲙⲡⲕⲟⲩ ⲛⲁⲱ ⲡⲁⲅⲁⲑⲟⲥ ⲡⲉⲧϩⲛ ⲧⲙⲉⲥⲟⲥ ϫⲉ ⲉϥⲉϣϭⲙϭⲟⲙ ⲛⲧⲁϣⲉⲟⲓϣ ϩⲁⲧⲛⲉϩⲏ· 
 

Langue: Copte

Traduction:

J’ai jeté à l’intérieur d’elle une puissance que j’avais reçu du petit ia, le bon, celui du milieu afin qu’il soît capable de prêcher avant moi.
 

Contexte: La mention de cet énoncé se trouve parmi les révélations faites par Jésus à ses disciples, qui sont elles aussi précédées d’un récit qui est un rituel en soi-même. Voir commentaire du rituel.

Rituel (id: 107)

Titre: Révélation - PS I

Matériel magique: Aucun,

Technique magique: Geste

Observation sur la technique magique: L’énoncé s’inscrit dans une révélation faite par Jésus à ses disciples (PS I,7,10,14 et I,7,10–13), où Jésus commence à expliquer ses actions à l’égard des disciples avant même leur naissance.

Protagonistes humains: Oui

Nom des protagonistes: Jésus, Élisabeth, Jean le Baptiste

Fonction(s) du rituel: Révélation

Description du rituel: Jésus reçoit une puissance du petit ia, le bon, et il la jette à l’intérieur d’Élisabeth mère de Jean le Baptiste, afin qu’il reçoive la révélation et prêche sur son arrivée.
En fait la mention de cet énoncé se trouve parmi les révélations faites par Jésus à ses disciples, qui sont elles aussi précédées d’un récit qui est un rituel en soi. Étant au Mont des Oliviers avec ses disciples, Jésus est élevé au ciel dans un vêtement de lumière après avoir lu dans celui-ci un énoncé barbare: zamaza maōz zarakha maō zai (ⲍⲁⲙⲁⲍⲁ  ⲙⲁⲱⲍ ⲍⲁⲣⲁⲭⲁ ⲙⲁⲱ ⲍⲁ) (PS I, 10, 16-18). Le texte nous apporte plusieurs fois une précision chronologique spécifique sur cette situation : le quinzième jour de la lune du mois de Tôbe (PS I, 2, 4 - I, 3, 6), le cinquième mois du calendaire copte, « le jour où la lune est pleine » (C. Schmidt-V. MacDermot, Pistis Sophia, p. 20, notes 20 et 22). Ensuite, Jésus raconte à ses disciples sa montée à travers les treize cieux des archontes jusqu’à la demeure de la Pistis Sophia (le treizième éon), la rencontre avec celle-ci et les treize repentances qui l’amènent à son salut final. Pendant sa montée, il explique aux disciples qu’ils n’appartiennent pas au monde des archontes car leur âme est d’en haut. Dans ce sens, il raconte comment il a mis dans certaines personnes (Élisabeth, Marie et chaque un des disciples) des puissances célestes. Le récit semble préciser trois étapes ou moments (lecture de l’énoncé, le jour précis de l’année et le renouvellement du voyage salutaire de la Pistis Sophia) qui semblent établir un rituel précis qui doit être suivi pour que chaque âme puisse recevoir le salut comme la Pistis Sophia.

 

Commentaire: Il s’agit d’un rituel (envoi d'une puissance à Jean le Baptiste encore dans le ventre de sa mère, afin de lui révéler les mystères célestes) à l’intérieur d’un rituel plus complexe où Jésus fait des révélations à ses disciples.

Temporalité dans le rituel: Au début du rituel

Support (id: 115)

Nom complet: Codex Askewianus - PS

Nom d'usage: Codex Askewianus

Abréviation: PS

Matériau: Parchemin

Forme: Codex

Langue: Copte

Datation: IVe - Ve s. ap. J.-C.

Commentaire sur la datation: Datation paléographique : milieu du IVe siècle ap. J.-C, entre 340 et 360. D’après Michel Tardieu, « Collections retrouvées avant 1945 », dans Michel Tardieu – Jean-Daniel Dubois, Introduction à la littérature gnostique, vol. I : Histoire du mot « gnostique » ; Instruments de travail ; collections retrouvées avant 1945 (Initiations au christianisme ancien), Paris, Cerf, p. 66.

Lieu de conservation (id: 105)

Nom: British Library

repositoryType: Library

URL: http://www.bl.uk/

Description: British Library
La «British Library» est, comme la pluspart des bibliothèques nationales, relativement jeune. Ses racines se trouvent dans le rapport de la Commission des Bibliothèques Nationales, sous la présidence du dernier Lord Dainton, publié en 1969. Elle a été suivie en 1971 par un Dossier Blanc recommandant la mise en place d'une bibliothèque nationale pour le Royaume-Uni (la « British Library »). En 1972, la British Library Act a été adoptée par le Parlement, ce qui porte la Bibliothèque en service à compter du 1er Juillet 1973. Elle a été constituée par la réunion des differents Bibliothèques, parmis les plus importantes, celle composée par l’ensemble des bibliothèques des departements du British Museum (d’où provient le manuscrit de la Pistis Sophia renseigné dans le Catalogue Crum de 1905), la bibliothèque du Bureau des brevets (à partir de 1962 nommée Bibliothèque Nationale des Sciences et de l’Invention) et la Bibliothèque Nationale de Prêt, de la Science et la Technologie.
La British Library a été officiellement ouverte en juin 1998. Depuis lors, il s'est fermement établi comme un ajout majeur aux bibliothèques de Londres et à sa scène intellectuelle et culturelle.

Cote: Add. 5114

Lieu de découverte (id: 101)

Nom complet: Égypte

Nom actuel: Égypte

Type de lieu: Pays

Connaissance provenance: inconnue

Commentaire provenance: D’après l’édition C. Schmidt-V. MacDermot (Pistis Sophia, p. XI) et M. Tardieu (« Collections retrouvées », p. 65), le codex aurait été acheté par le docteur Antonius Askew chez un antiquaire à Londres vers 1750. Après la mort d’Askew (1772), il fut racheté en 1785 par le British Museum. Personne ne sait où et quand le manuscrit fut trouvé en Egypte, ni quand et comment il arriva en Anglaterre.

Edition (support) (id: 111)

Référence: Schmidt, Carl - Macdermot, Violet, Pistis Sophia (1978)

Titre: Pistis Sophia

Auteur(s): Schmidt, Carl - Macdermot, Violet

Année: 1978

Collection: The Coptic Gnostic Library

Editeur: Brill

Lieu de publication: Leiden

Nombre de pages: 806

Langue: Anglais

Mots clefs: Codex Askewianus, Pistis Sophia

Localisation dans l’édition: I, 7, 12, 11

Références bibliographiques (id: 123)

Réference: Canteins, Jean, Phonèmes et archétypes. Contextes autour d’une structure trinitaire : AIU (1972)

Type: Book

Auteur(s): Canteins, Jean

Titre: Phonèmes et archétypes. Contextes autour d’une structure trinitaire : AIU

Année: 1972

Lieu de publication: Paris

Editeur: G.-P. Maisonneuve et Larose

ISBN: EAN 9782706805400

Langue: Français

Mots clefs: phonétique, ia

Note: voir notamment le chapitre II, pages 59-66.

Support: Digital

Note: Il semble qu’il s’agisse d’un rituel (envoi de la puissance du petit ia pour révéler les mystères célestes à Jean le Baptiste encore dans le ventre de sa mère, Élisabeth) à l’intéreiur d’un rituel plus large où Jésus fait des révélations à ses disciples.
En outre, le texte associe au nom de ïa les appellatifs de « petit » (ⲡⲕⲟⲩⲓ̈ ⲛϊⲁⲱ), de « grand » (ⲡⲛⲟϭ), de « higoumène ou guide du milieu » (ϩⲏⲅⲟⲩⲉⲛⲟⲥ ⲛⲧⲉ ⲧⲙⲉⲥⲟⲥ) et la précision  de « celui du milieu » (ⲡⲁⲧⲙⲉⲥⲟⲥ). Les appellatifs cherchent à faire la différence entre le « petit ïa » et « le grand ïa, le grand higoumène du milieu ». Par ailleurs, dans le livre IV (PS IV, 136, 353) il est question d’une invocation dirigée par Jésus lui-même au « Père, vous Père de toutes les paternités, vous Lumière infinie » où il apparaît le nom de ïa, donc il peut s’agir d’une référence au tétragramme.

Hypothèse étmylogique: En grec, contraction du Nom αεηιουω. Réference au Tétragramme : Iaō est la transcription des trois phonèmes du Tétragramme : Yod, Hé, Vav, lus Ihao, par les trois voyelles grecques correspondantes, iota, alpha,ôméga : ι = י ; α = ה ; ω

Entité divine (id: 259)

Nom: Ia

Autre(s) nom(s): petit Ia, grand Ia,grand higoumène du Milieu

Localisation dans l’édition: PS I, 7, 12, 11

Note: La signification particulière de ïa se trouve précisée par le texte lui-même : « Voici son interprétation : iota, parce que le Tout a émané (ⲱⲧⲁ ϫⲉ ⲁ ⲡⲧⲏⲣϥ ⲉⲓ’ ⲉⲃⲟⲗ) ; alpha, parce qu'il retournera à nouveau (ⲁⲗⲫⲁ ϫⲉ ⲥⲉⲛⲁⲕⲧⲟⲟⲩ ⲉϩⲟⲩⲛ) ; oméga (long), parce que se produira l’achèvement de tous les achèvements (ⲱ’ⲱ’ ϫⲉ ϥⲛⲁϣⲱⲡⲉ ⲛϭⲓ ⲡϫⲱⲕ ⲛⲛϫⲱⲕ ⲧⲏⲣⲟⲩ) » (PS, IV, 136, 353, 22-25).

Interpretation: Les auteurs du traité semblent faire une interprétation philosophique des énoncés en les modifiant afin de trouver des correspondances dans les verbes coptes. Tel est le cas de l’oméga long ou double qui fait partie de l’interprétation de ⲁⲱ. Le long ou double oméga dans le texte (ⲱ’ⲱ’) évoque le verbe copte ⲱⲱ (= concevoir, engendrer), à partir duquel on déduit l’idée de produire ou donner naissance (ϣⲱⲡⲉ) au dernier « accomplissement (ⲡϫⲱⲕ ⲛⲛϫⲱⲕ ⲧⲏⲣⲟⲩ) ». De plus, cette interprétation de ϊⲁⲱ suggère l’hypothèse d’un certain lien avec la manière dont sont décrits les trois moments de la genèse du Deuxième principe (l’Intellect) dans les Traités 10 (V, 1), 7 ; 11 (V, 2), 1 et 38 (VI, 7), 16, de Plotin, en particulier avec la description donnée de l’Intellect, de la génération et de l’ordre des réalités qui viennent après le Premier dans le Traité 11 (V, 2), où il est posé que la réalité engendrée par l’Un se retourne vers lui et est fécondée et, tournant son regard vers lui pour le contempler, elle devient de cette manière être et Intellect.
Nous soulignons aussi une proximité entre la Pistis Sophia et le Traité 11 (V, 2) de Plotin : la construction copte ⲡⲧⲏⲣϥ ⲉⲓ’ ⲉⲃⲟⲗ traduite par « le tout a émané », les termes ⲥⲉⲛⲁⲕⲧⲟⲟⲩ ⲉϩⲟⲩⲛ (« ils retourneront à l’intérieur ») et le verbe copte substantivé ϫⲱⲕ qui a aussi le sens de fin et de plénitude.
Par ailleurs, au sujet de l'énoncé barbare, le texte associe au nom de ïa les appellatifs de « petit » (ⲡⲕⲟⲩⲓ̈ ⲛϊⲁⲱ), de « grand » (ⲡⲛⲟϭ), de « higoumène ou guide du milieu » (ϩⲏⲅⲟⲩⲉⲛⲟⲥ ⲛⲧⲉ ⲧⲙⲉⲥⲟⲥ) et la précision de « celui du milieu » (ⲡⲁⲧⲙⲉⲥⲟⲥ). Les appellatifs cherchent à faire la différence entre le « petit ïa » et « le grand ïa, le grand higoumène du milieu ». Par ailleurs, dans le livre IV (PS IV, 136, 353) il est question d’une invocation adressée par Jésus lui-même au « Père, vous Père de toutes les paternités, vous Lumière infinie » où apparaît le nom de ïa. Cela renforce donc l'idée d’une référence au tétragramme.

Références bibliographiques (id: 123)

Réference: Canteins, Jean, Phonèmes et archétypes. Contextes autour d’une structure trinitaire : AIU (1972)

Type: Book

Auteur(s): Canteins, Jean

Titre: Phonèmes et archétypes. Contextes autour d’une structure trinitaire : AIU

Année: 1972

Lieu de publication: Paris

Editeur: G.-P. Maisonneuve et Larose

ISBN: EAN 9782706805400

Langue: Français

Mots clefs: phonétique, ia

Note: voir notamment le chapitre II, pages 59-66.

Support: Digital


 
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